Le prieuré de Rimont est la maison d’études théologiques (Studium) où les frères passent quatre ans de leur formation à approfondir la connaissance du mystère de Dieu. Deux scholæ font résonner leurs chants dans les murs de Notre-Dame de Rimont ; l’une est constituée de frères et l’autre est constituée de sœurs qui ont, ensemble, la responsabilité d’animer surtout les offices divins.
Ces deux scholæ y travaillent ensemble, pour animer les messes dominicales et les solennités, au cours d’une répétition hebdomadaire rassemblant le petit groupe de frères et de sœurs dont les voies réunies sont un ravissement. Le but de leur travail est de se mettre au service de la liturgie des maisons de formation. C’est un beau service et une responsabilité importante qui œuvre à l’unité de la communauté à travers la louange. C’est une charge annuelle confiée à seulement quelques frères et sœurs. La configuration de la schola change donc tous les ans. Ils se répartissent aussi pour des petites charges telles que l’impression des partitions, la rédaction de la feuille de messe pour les fidèles, la direction des chants, etc. Les deux co-responsables pour l’année 2021/2022 sont frère Samuel Mary et sœur Karol Joseph.
Les chants de la schola rayonnent au-delà des murs grâce à la vidéo
L’idée de faire des vidéos est venue surtout parce que le responsable de la schola est aussi le responsable de la communication de la maison mère. Avec la présence de frères et sœurs venus de tous les horizons, « nous avons une schola particulièrement bonne cette année (cela n’arrive pas tous les ans) et donc nous nous sommes dit que ce serait pas mal de faire quelques vidéos. On n’a pas une idée précise par rapport au rayonnement qu’on veut avoir parce qu’on sait qu’on ne sera ensemble que pour quelques mois. La plupart des membres de la schola seront assignés ailleurs l’année prochaine » rapporte frère Samuel Mary.
Entre deux prises de son ou de vidéo en vue d’un long travail de montage, les frères et sœurs aiment partager une pause fraternelle et prendre soin de leurs voix grâces aux doux breuvages soulignant ainsi le premier sens du mot, d’après son étymologie grecque scholê, qui signifie loisir.