Lors des vacances de février, le prieuré de Murat a accueilli successivement 6 camps ski. Les jeunes se sont dépassés, ont participé à des activités en tout sens, et ont contemplé la beauté de la Création… De quoi dire sans retenue : Deo Gratias ! pour ces vacances sportives où la foi s’enracine.
Le programme était chargé pour les vacanciers. Entre fraternité, prière et ski : les activités ne manquaient pas. « En fin de journée, nous avions « l’après ski », l’occasion d’un concours de bras de fer, d’un Time’s up !, ou d’un moment pour rester dans le feu de la journée afin de vivre un beau temps de fraternité » rapporte frère Théophane.
Les jeunes sont repartis de Murat avec un sentiment de fierté. Fierté de s’être dépassé à la fois sur les pistes, dans le service de la vie communautaire ainsi que dans les efforts fournis pour l’intégration à un nouveau groupe.
Les animateurs : étudiants et « grands jeunes », disent avoir apprécié être responsabilisé, éprouvant le sentiment qu’on leur a fait confiance. Entre eux, il y a eu une vraie vie partagée avec un désir d’unité autour d’un projet commun. Bien qu’ils se soient donnés à fond dans la mission, ce fut pour eux aussi l’occasion d’un temps de ressourcement. Dans toute cette organisation, la place des frères n’est pas de mettre l’ambiance (les animateurs s’en chargent). Leur rôle est d’écouter, accompagner : se rendre disponible.
En parallèle, les familles qui accompagnaient ces camps ont expérimenté une ouverture dynamique impliquant chaque membres de la famille.
Lors d’un camp, un jeune s’est blessé le premier jour. Sa première crainte a été de savoir s’il pourrait rester et participer à la suite du camp. À peine arrivé, il était déjà persuadé qu’il avait d’autres choses à vivre au-delà du ski. Cette anecdote a été pour tous un vrai témoignage.
Une proposition implantée dans sa région
Ces camps sont possibles grâce à un partenariat avec la paroisse locale ainsi que la station de ski. Ces bonnes relations de partenariat permettent un engagement dans l’environnement local et cela sur le long terme. « Notre évêque est d’ailleurs venu, le mercredi des cendres, pour prier et skier avec nous » ajoute frère Théophane.