Il n’a pas fallu plus d’un an à frère Nicolas-Marie pour transformer 800 m2 prairie de pâturage en potager de permaculture. Son travail aura été de donner à la nature, entendez ici les lombrics et la vie microbienne, de transformer pas moins de 10 tonnes de fumier, 10 tonnes de foin, 10 tonnes de paille et 15 mètres cubes de fragments de bois en nutriments pour la terre et les semis et plantations qu’elle s’apprêtait à recevoir.
Les adventices vivent leur vie librement entre les parcelles où les associations de plants créent une véritable synergie : les uns repoussant les nuisibles des autres. Une forme d’entraide qui trouve aussi toute sa raison d’être à table « ce qui se marie bien au potager, se marie bien aussi dans l’assiette ».